Prendre le temps de revenir à soi n’est pas toujours bien perçu. Souvent, nous ne savons pas écouter ce qui se passe dans notre corps à travers nos sensations, nos émotions et nos sentiments. Nous sommes plutôt habitués à demander conseil à notre entourage, alors que les réponses sont en nous. La pratique de la sophrologie et de la méditation offrent des moments de pause nécessaires à l’écoute de soi.
S’autoriser à accueillir les messages
Dès notre plus jeune âge nous apprenons à écouter les autres : nos parents, nos frères et sœurs, nos professeurs, nos amis. Il y a aussi les injonctions venant de la télévision, la publicité, les modes, les réseaux sociaux… Tout cela fait que nous sommes sans cesse dans un grand brouhaha, influencés par les opinions d’autrui, au risque de ne plus savoir ce que nous voulons réellement dans notre vie.
Etre à l’écoute de soi est souvent perçu comme de l’individualisme, de l’égocentrisme. Alors que c’est tout le contraire ! Si nous nous autorisons à être attentifs à ce que nous vivons à l’intérieur de nous et que nous dirigeons notre vie vers ce qui nous comble, nous serons plus épanouis que si nous vivons notre quotidien comme une contrainte. Ainsi, nous serons certainement plus en capacité de donner du bonheur à notre entourage.
Et si nous écoutions :
- notre intuition : la petite voix dans notre tête qui répète que nous ne « sentons pas » telle situation, ou que telle personne nous met mal à l’aise
- notre cerveau : les ruminations, les obsessions qui tournent en boucle, les problèmes de sommeil…
- notre corps : le dos qui se bloque, l’estomac qui se serre et ne peut plus rien avaler, les maux de ventre, les migraines…
- nos émotions : la colère, la tristesse, la peur qui envoient les signaux d’alarme pour prévenir que nos besoins ne sont pas comblés
Nous connaissons tous ces situations désagréables, elles font partie de la vie. Il suffit de repérer et d’écouter, d’entendre les messages que notre corps nous envoient. De ne (surtout) pas les ignorer car ils se répéteront encore et encore, de plus en plus fort. S’autoriser à accueillir ces signaux, ces blocages et raideurs, ce stress, cette colère, cette tristesse sans jugement ni critique, mais plutôt avec indulgence et bienveillance envers nous même. Et puis agir, passer à l’action.
Le véritable « moi »
Demandons-nous individuellement : Que puis je faire pour que cette situation s’améliore ? Parler, communiquer ? Changer quelque chose ? Ou de façon radicale ne plus vivre cette situation. Quels sont mes véritables besoins ? (Et non ceux de mes parents, de mon conjoint-e, ou de de la société) En quoi ne sont ils pas comblés ? Qui suis-je au fond de moi ? Qu’est ce qui fait vibrer l’être que je suis ? Où en sont mes rêves ? Les projets et activités que je voulais accomplir ?
Et si nous observions et allions vers :
- ce qui nous rend joyeux, souriants, de bonne humeur
- ce qui nous rend dynamiques, motivés, pleins d’élan et de bonne énergie
- ce qui « coule de source », et nous correspond pleinement
- ce qui nous apporte le sentiment d’être entiers, libres, utiles, véritablement à notre place
Prendre l’habitude d’être à l’écoute de soi permet de se sentir en accord avec nos besoins et nos valeurs. Cela demande un peu de temps et beaucoup de bienveillance. On peut s’exercer quotidiennement en se posant quelques minutes au calme, dans le silence. En revenant à soi par des exercices de respiration, de sophrologie ou de méditation. Dans le calme intérieur, émerge notre « véritable moi » celui/celle qu’on a toujours été, là au fond de notre cœur et de notre âme. Cela permet de ne plus être dépendant du regard d’autrui, d’avoir confiance en nous, en nos choix et de devenir qui nous sommes réellement.